Partis de Pau le mercredi du à un problème de dernière minute. La copine n’étant pas aux rendez vous mardi matin ma fait changer tout mes plans de voyage. Je commençais à perdre foie en l’être humain mais le destin en a décidé autrement. Eloise voulant à tout prix me rejoindre sur la route, je décidais de l’appeler par skype et de se mettre d’accord sur le lieux de rendez vous. Ca sera L’Espagne à Madrid afin de rejoindre deux amis à elle, un petit couple de hippie très sympathique.

Décollage le mercredi par le pays basque, route de Bayonne je gravis la montagne en camion pour arriver plus bas après la frontière (si frontière il y a eu) dans un petit village fantôme du nom de Radona. Cette nuit la je n’ai vu aucun fantômes ou autres farfadets 😉

Puis c’était repartis direction Madrid via les autoroutes gratuites ou il n’y a pas grande circulation. Plus je me rapprochais de la ville plus je me disait mais qu’elle idée d’aller en camion dans cet enfer ! Ducoup c’était partis pour deux heures de Galère, sur le GPS j’ai mis recherche de station essence afin de pouvoir enfin m’arrêter et d’en profiter pour faire le plein. C’est marrant en Espagne ils ont toujours gardés le pompiste qui te serre !

Puis ma question était la suivante : comment sortir de cet enfer qui sont ces immenses villes ou le chacun pour soir est de rigueur. Sur le GPS il suffisait de lui dire d’aller à un centre commercial afin de se reposer et de se connecter à internet pour voir si éloise était en route comme convenu, il était environ 15h00. Son avion était bien arrivé à Bordeaux malgré une grève surprise des aiguilleurs du ciel (lol il y a qu’en France qu’on vois ça) et c’est tant mieux comme ça les patrons n’on qu’a mieux se tenir !

Son covoiturage n’arrivant que tard le soir, j’avais la temps de squatter Madrid. Je me suis trouvé un parking avec camping car juste à coté du centre de transfusion, on est jamais trop prudent.

Quiero comprar → je voudrais acheter !! Pas si difficile que ça l’Espagnol. Bref, en attendant après manger j’ai dégusté un vers de vin d’Espagne d’un excellent cru : la copa de vino es buena si si !

Finalement éloise est arrivée à 7h00 du matin le vendredi avec deux types trop louches mais bon réglos quand même. En se recouchant quatre heures pour ensuite aller chez le couple de petits hippies dans un quartier de Madrid afin de pouvoir prendre une bonne douche et en profiter pour faire les courses. Je découvrais deux personnes vraiment peace et très accueillantes ! Je retrouvais foie en l’être humain loool .

Décollage prévu vers 14h00 direction Portalegre au Portugal ! C’était partis pour six heures d’autoroute, toujours gratuites, enfaite je crois qu’il n’y a qu’en France qu’on paie comme des malades. Aucun soucis n’est à noter, mis a part le poste cd qui s’allumait un peut comme il voulait (par la suite c’était le câble jaune de l’alimentation) arrivé vers 22h00 pour passer la frontière fantôme, il nous fallait trouvé ce fameux Freekuency festival qui se trouvait proche de Frontera. A noter via internet qu’on nous avais donné les coordonnés GPS. Car il n’y a pas vraiment d’infos quand à l’emplacement du Freekuency. Arrivés dans le village de Frontera un grand convois de camion c’était formé, ils partaient tous dans un chemin désertique mais au bout de 20 minutes c’était tout perdu ! Alors Mon petit GPS et les coordonnées récupérées nous prenions les rênes du convois. Et c’est clair qu’on étaient à l’opposé de la route ! Arriver au rond point qui nous emmenait sur la fameuse route un énorme barrage militaire et policier nous attendaient. Nous sommes passés tout droit sans aucun soucis et hop c’était partis pour trois jours de fêtes libre. Enfaite ce n’était point un festival mais une immense rave libre, un gros teknival ou débarquaient une bonne partis des routards Europpeen ! En gros cette rave durait une semaine, nous l’avons quittée le mardi en fin d’après midi direction estremoz.

L’autogestion a très bien fonctionné, il faut noté quand tout le monde jouent le jeux ça aide pas mal. Pour résumé le boom festival est pro systeme et le Freekuency anti systeme car une fois sur place personnes ne fait la police, aucun argent ne nous a été demandé et surtout aucun vigile ou autres autorité prêt à en découdre si tu n’as pas ton bracelet ou ton alcool avec toi !!!

tout le monde avaient le sourire, en même temps il n’ y avait pas de hardcore tekno, mais de la jungle, drum and bass le plus souvent, donc ça aide pas mal 😉

A noté les autres musiques : acid tekno, house, tribe mentale et surtout plusieurs groupes de musiques venu jouer la journée jusqu’à 00h00. Par contre je n’ai pas réussi à voir les spectacles c’est tiou triste, en même temps le programme était anarchique !

Il y avait la zone enfant, car oui sur la route des naissances arrivent ! Trop tout ces parents hippie routard 😉

Sur place tout se vendait sans aucun soucis, les poids lourd qui revenaient du Maroc avait du excellent haschisch et de très bonne pizza maison cuite aux feux de bois.

Il faut voir mes photos, surtout qu’il n’y a pas eu de pluie, le karma toujours positif !

Les photos du Freekuency : http://1drv.ms/1aLgGUY

Arrivé à Estremoz ou l’on nous a conseillé un parking, des douches municipales et un très bon restaurant, nous nous sommes posés à coté de camions et camping-car. Une demoiselle parisienne voyagant en camion nous indique la direction de la piscine municipale. Arrivé à l’entrée de la piscine impssible de se faire comprendre, car ils ne parlent souvent pas anglais, ni français, ni espagnole. Au bout de 15 minutes on a compris que l’on pouvaient utiliser les douches gratuitement, tout simplement, certes.

Squattage de wifi puis direction le petit resto conseillé. Très bon accueil comme toujours, au Portugal les gens sont pratiquement tous cool, c’est impressionnant. Par contre ils nous ont servis des plats énormes, qu’une assiette pour deux aurait suffit. Encore impossbile de se faire comprendre, alors une serveuse qui parlait anglais à la Française à réussi à traduire. Pour moi gros steak de bœuf avec frites maison, riz, salade et un œuf. Pour élo un gros poisson « Douradha » avec batata, ovo. Le tout pour 30 euros avec bouteille de vin comprise et digestif offert, la bouteille carrément ! Le digestival était pour les Français, une sorte de Macvin régional «

Le soir on s’est promenés dans la ville à la recherhce d’oranges car oui c’est remplis d’orangers.

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