• Partie 1 –

Arriver à Badalona, la banlieue de Barcelona, garé au bord de la mer avec le soleil au rendez vous !

Alejandra était au rendez vous, nous sommes aller dans un squat dans la montagne de Barcelone. C’était les protes ouvertes si j’ose dire, il y avait des conférences sur le tourisme de masse, la gentrification de la ville et le dérangement des habitants aussi bien par la hausse des loyers que le dérangement des touristes venus pour la fête exclusivement. Mais ne parlant pas Espagnol ni catalan je me suis contenté de manger un bon repas végétarien et de danser sur de la musique jouée par des musiciens avec un tas d’instruments 😉

Can Masdeu est un hopital abandonné occupé par des personnes. Ils ont de magnifiques jardins ou l’on peut donner un coup de main le jeudi. Bref de belles personnes avec des belles énergies.

Visite de Barcelone et son jardin botanique ainsi que l’immense place

En me garant à coté d’un petit parc se trouvant dans Badalona proche de chez Alejandra afin d’y prendre une douche, je me suis mis derrière un autre camion au numéro 33. En revenant Edgar un Espagnol de 23 ans qui entre nous en paraissait 28 à directement sociabilisé en me parlant en bon Français. Ducoup c’était partis pour un gros apéro / barbecue dans la montagne avec deux autres personnes ne parlant qu’Espagnol. Suite à la mort de son frère il avait hérité de son camion 407D Mercedes, étant chez ses parents je lui ai donné des adresses pour qu’il vienne en France travailler.

Sa maman m’a offert une douche et un repas, à savoir qu’ici ils mangent énormément de viande (mon régime végétarien est en pause rire)

En contactant Jonas mon collègue Jurassien Suisse qui s’était installé à Valencia avec son amoureuse j’ai appris qu’elle l’avait jetée, c’était tiou triste pour lui. Alors j’ai débarqué à 20 km de Valence à Naquera petite ville sympathique mais nous avions dans un squat tout proche dans la ville de Rochafort. Des maisons occupées servant de lieu d’activités et de créations. A savoir qu’avec 2 euros nous pouvions acheter 3 bières 😉

Réveil difficile mais nous devions rejoindre Valence au bord de place, une grand rue ou l’on peut se garer gratuitement avec d’autres camions présents et campings cars. Nous y sommes venus voir la fête des « Falles » de grandes statues fabriquées pour l’occasion exposée dans toute la ville, plus de 700 paraît il. Et puis c’est aussi la fête des pétards : dans toute la ville les enfants font exploser des feux d’artifices, difficile d’y trouvé un peu de calme !

Et le dimanche soir tout brule !!!!

Soleil, bières, tappas de poissons et plage 🙂

J’avais entendu parlé de la Baie de San Pedro située en Andalousie, petite baie prisée par les punks, hippies et voyageurs. On s’est démerdés pour google maper la région et bingo nous avions les coordonnés GPS. Direction Las Negras petite village paradisiaque au bord de l’eau, bon je vous laisserais un peu chercher ce petit bout de paradis “baie de san pedro” sinon c’est pas du jeux 😉

baie de san pedro

Extrait d’un documentaire d’Arte :

Beach Bums : des vacances au poil !

Fatigué de la route ? C’est le moment de faire une petite pause dans la baie de San Pedro, l’aire de repos favorite des punks à chiens. Hyperactifs, s’abstenir.

Zéro commerce, zéro activité, zéro carbone, zéro site touristique à visiter, la baie de San Pedro est le paradis de tout ceux qui se sont fait une religion de ne rien faire. Chaque année, les routards du monde entier affluent dans cet endroit vierge du XXI siècle pour quelques semaines ou pour toute la vie. Avant d’être squattée par les travellers, la baie de San Pedro subit la convoitise des pirates. Au seizième siècle, la couronne espagnole y bâtit même un fort pour repousser les assauts des flibustiers. Située au sud de l’Espagne en Andalousie, la baie occupe à l’époque une place stratégique sur la route des minerais précieux. Au début du vingtième siècle, les derniers habitants, principalement des pêcheurs, quittent San Pedro et la baie est laissée à l’abandon jusqu’à ce qu’une trentaine de routards la repère dans les années 80 et décident de poser leur sac à viande sur le flancs de la montagne. Isolée, loin de toute route, il faut marcher plus d’une heure à travers un sentier de montagne pour accéder accéder à cette plage de rêve. Certains backpackers ont restauré des bâtisses dans cette zone déclarée inconstructible depuis 87, d’autres vivent dans les grottes. De peur de se voir expulser, les habitants permanents fuient les caméras comme la peste.

Il faut 20 minutes de marches pour y arriver, une fois sur place nous arrivons ou coule la source d’eau potable, un panneau en bois peint stipule qu’aucun produits chimiques est admis et que toutes les ordures sont à nos charges. Des maisons, des cabanes, des tantes le tout avec panneaux solaires. Une fois sur la plage de sable blanc c’est un petit bout de paradis ! En se promenant sur la mini plage, que j’appellerais mini plage on y aperçoit deux cabanes qui font offices de bars la bière y est à 1,75 euros (c’est précis rire) l’un avec du roots reggae très bien construit tenue par un punk puis l’autre avec de la musique Espagnol tenue par des punks et routards 😉 Bref idéal pour y vivre une vie tranquille …

San Pedro

Et pour faire bronzer ses petites fesses et boire un coup ! Je vous mets des photos, à vous de juger !

Bon sinon la c’est le départ pour Granada plus précisément les termes d’eaux chaudes de Santa Fé ou se déroule le Dragon Festival.

Un joueur d’accordéon au Dragon 😉

Trop de choses à raconter, un autre article suivra …